Le graviola : complément des traitements du cancer

Appelé aussi corossol, la graviola est omniprésente sur internet, où l’on vante son action quasi miraculeuse sur le cancer. Une chose est sûre, derrière tout ce buzz, ce petit arbre des forêts tropicales mobilise depuis plusieurs décennies les chercheurs en raison des propriétés de ses acétogénines, composés naturels de la plante toxiques pour les cellules tumorales. C’est un petit arbre exotique de 3 à 10 mètres de hauteur que les populations autochtones des Caraïbes, d’Amérique centrale, du Sud, et d’Amazonie connaissent bien pour en faire un usage médicinal traditionnel. Appelée corossol, graviola, sapotille ou encore guanabana selon les pays, une seule et même plante se cache derrières ces appellations : l’Annona muricata, de la famille des Annonaceae. Toutes les parties de l’arbre sont utilisées : feuilles, fleurs racines, graines, fruits, écorce. Très prisée, la pulpe blanche de ses gros fruits hérissés d’excroissances, au goût de litchi, est consommée sous forme de jus de fruit, de smoothie, de beignets ou de sorbet. Riche en vitamine C, en fibres, en fer, en potassium, calcium, en acides aminés et en différents alcaloïdes, on lui prête de multiples vertus : diurétique, galactologue (favorise la lactation), antipyrétique (lutte contre la fièvre) antidiarrhéique et antiparasitaire, antiarthritique... Les infusions et décoctions de ses feuilles, fleurs, racines et écorce, sont réputées calmantes, luttant contre les insomnies, les maux de tête, l’hypertension, le diabète et l’asthme. Quant aux graines, elles ont aussi des vertus antiparasitaires

5/8/20241 min temps de lecture

Bien-être, espoir, accompagnement.